Parmi les principaux atouts du Maroc à l'égard de l'investissement étranger, le Premier ministre marocain cite la stabilité politique du pays appuyée par un processus de démocratisation qui débouche aujourd'hui sur un renforcement de l'Etat de droit, ainsi que la stabilité du cadre macroéconomique.
Celui-ci se caractérise en effet par un niveau d'inflation bas, inférieur à 1 % en 2001, une maîtrise du déficit budgétaire maintenu à un niveau "maastrichien" inférieur à 3 %, un endettement extérieur en voie de résorption et une balance des opérations courantes équilibrée sinon excédentaire, ces différents facteurs suscitant la confiance et conférant une visibilité accrue aux acteurs économiques tant nationaux qu'étrangers.
En outre, le processus de privatisation en cours, mais aussi la libéralisation de pans entiers de l'économie d'une part et la multiplication de concessions de services publics au secteur privé ainsi que le développement sans précédent du réseau des franchisés d'autre part, ouvrent de nouvelles perspectives à l'investissement dans des secteurs tels que les télécommunications, les divers modes de transport, l'énergie, les infrastructures, l'adduction d'eau et l'assainissement, la moyenne et la grande distribution.
D'un autre côté, une série de grands projets tels que le programme autoroutier, la rocade méditerranéenne, le projet de six nouvelles stations balnéaires, le projet national gazier, les parcs technologiques de Casablanca et Bousknika ainsi que les zones franches, de Tanger notamment, sont autant de domaines d'investissement et de partenariat public-privé d'une part, national et étranger d'autre part.
Il faut souligner également l'importance du processus de rénovation du cadre juridique relatif à l'entreprise, à l'investissement et aux affaires, au travers de toute une série de nouveaux textes de loi dans les domaines de la concurrence, de la liberté des prix, de la douane et de la propriété industrielle, des assurances, des hydrocarbures et du marché financier.
Enfin, le fait que le Maroc soit inséré dans une trame régionale Euro-méditerranéenne d'accords de libre-échange, dans le cadre de sa relation avec l'Union européenne et avec l'AELE, mais aussi avec de nombreux pays arabes et africains, confère au pays une fonction de porte d'entrée et de plate-forme pour toute la région
lundi 9 juillet 2007
l’investissement étranger :les atouts pour les étrangers
Catégorie : Economie du Maroc, investissement
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