lundi 23 juillet 2007

Les bons de sociétés de financement (BSF)

Ce sont des titres négociables, d’une durée déterminée, émis au gré de l’émetteur en représentation d’un droit de créance, qui portent intérêt.

Ils ne peuvent être émis que par les sociétés de financement autorisées par le ministère des finances. Aussi ces dernières ne peuvent émettre de bons qu’à hauteur de 40% de leur encours d’emplois en crédit à la clientèle.

Leur montant unitaire est fixé à 100000 DH. Ils ont une échéance fixe et une durée initiale de 2 ans (*) au moins et 7 ans au plus.

(*) Vu leur durée ces placements sont peu adéquats avec les préoccupations du trésorier qui est tenu d’avoir des placements plus liquides.

Remarque :

Nous n’avons pas développé les certificats de dépôts car ils ne sont souscrits que par la CDG, les banques et les sociétés de bourse.

Les financement des stocks

Les crédits de campagne

Ils sont définis comme le découvert par lequel une banque finance les besoins annuels ou périodiques d’une entreprise à activité saisonnière. Le montant est fonction de chaque entreprise et des caractéristiques de la campagne envisagée. La durée des crédits est généralement comprise entre 6 et 9 mois.

La pratique de ces crédits permet au banquier de connaître les périodes de forte utilisation et de remboursement

Les avances sur marchandises

Les avances sur marchandises peuvent être définis comme les crédits bancaires qui ont pour objet de procurer à certaines entreprises industrielles ou commerciales les capitaux complémentaires nécessaires au financement de leurs besoins en stockages.

La durée est identique à celle des autres crédits par caisse. Dans la plupart des cas, elle est d’une année renouvelable.

Les crédits finançant les créances professionnelles

Ils servent pour financer les facilités de paiement et ainsi les créances commerciales qu’une entreprise détient sur sa clientèle.

L’escompte commercial

L’escompte est la convention par laquelle l’établissement bancaire s’oblige à payer par anticipation au porteur le montant d’effets de commerce ou d’autres titres négociables à échéance déterminée que ce porteur lui cède à charge d’en rembourser le montant à défaut de paiement par le perception de commission.

Autrement dit, l’escompte permet à un fournisseur de mobiliser, avant terme, les créances qu’il détient sur sa propre clientèle en les cédant, en cas de besoin, à son banquier.

Mobilisation sur cessions des créances professionnelles (M.C.C.P)

Comme pour une lettre de change, la cession des créances professionnelles à une banque transfère la propriété de la créance cédée à celle-ci soit en contrepartie d’une opération d’escompte, soit sous forme d’avance ou encore de concours bancaires où elle sert comme garanties.

Le coût des MCCP est généralement analogue à ceux des crédits par caisse ou légèrement inférieurs.

L’affacturage ou factoring

Est considéré comme affacturage toute convention par laquelle un établissement de crédit (factor) s’engage à effectuer le recouvrement et éventuellement la mobilisation des créances commerciales que détiennent les clients, soit en se portant mandataire du créancier avec une garantie de bonne fin.

Politique financière et trésorerie à court terme

La politique financière à court terme consiste à :

• Gérer les délais de règlement des clients : tout allongement du crédit client entraîne une diminution du solde de trésorerie.
• Choisir des fournisseurs et délais de règlement proposés : l’entreprise dont la trésorerie est très négative peut être tentée de choisir le fournisseur qui consent le délai de paiement le plus long.
• Fixer les dates d’échéances : les échéances de règlement des clients doivent systématiquement précéder les échéances des fournisseurs ou plus ou moins rapprochés.