jeudi 19 juillet 2007

Bonne tenu des transferts MRE

Il a noté, dans ce cadre, que les recettes touristiques se sont maintenues à 29,3 milliards DH, soit le même niveau enregistré en 2002, en dépit d'"un contexte défavorable marqué par la guerre en Irak et par les événements de Casablanca", précisant que les transferts des MRE ont atteint 34 milliards DH, en progression de 7,4 % par rapport à l'année 2002.
Les échanges commerciaux ont été caractérisés par une légère augmentation des importations de 4 % et un recul des exportations de 3,6 %, a-t-il poursuivi, expliquant que la progression des importations est due à la nette augmentation des importations des biens d'équipement (+14,1 %) et des demi-produits (8,4 %). Il a dans ce sens noté que les achats de produits alimentaires ont accusé une baisse significative (-23,6 %) suite à une bonne campagne agricole 2002-2003.
Pour ce qui est des exportations, leur baisse est à attribuer au recul des exportations des produits de la pêche de 1,3 milliards de DH (-13,1 %), a noté le ministre, ajoutant que l'incendie de la SAMIR en novembre 2002 a entraîné la baisse de près de 1,6 milliard de dhs ou 65 % des exportations des produits énergétiques.
M. Oualalou a par ailleurs indiqué que les investissements et prêts privés étrangers ont atteint 21,8 milliards DH en 2003 contre 6,8 milliards en 2002, relevant que cette même tendance à la hausse a été relevée au niveau des avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghreb, qui se sont élevés à 14 milliards de dollars US, soit l'équivalent de 10 mois d'importations. Les recettes ordinaires hors privatisation ont enregistré une hausse de 3,6 milliards DH, soit 4 pc par rapport à l'exercice précédent, a-t-il indiqué, précisant que les recettes fiscales ont augmenté de 3,2 % en dépit du recul de la Taxe intérieure à la consommation.
L'exercice 2003 fait ressortir un déficit de 15,3 milliards DH, a indiqué le ministre, soulignant que le financement extérieur net s'est établi à 8,7 milliards DH, en baisse de 2,5 milliards par rapport à 2002, tandis que le financement intérieur net s'est élevé à 26,2 milliards DH, soit une baisse de la dette totale publique de 3,2 points du PIB (68,2 pc contre 71,4 % en 2002).
M. Oualalou a précisé que le déficit hors recettes de privatisation s'est établi à 5 % du PIB contre une prévision initiale de la loi de Finances de 5,9 %, soit une amélioration d'environ un point de pourcentage du PIB.

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