L'économie marocaine a enregistré en 2003 un taux de croissance de 5,5 %, une inflation maîtrisée à 1,2 % et un déficit budgétaire d'environ 3,5 % du PIB, a affirmé récemment à Rabat le ministre des Finances et de la Privatisation, M. Fathallah Oualalou.
Intervenant lors d'une conférence de presse sur "la situation macro-économique et la gestion de la dette publique" au cours de l'année 2003, M. Oualalou a souligné également que l'année 2003 a connu une baisse de la dette publique (-16,6 milliards DH) et un compte courant de la balance des paiements excédentaire de l'équivalent de 3 % du PIB pour la troisième année consécutive. Le ministre a assuré à ce propos que les résultats macro-économiques recueillis en 2003 concordent avec les objectifs tracés par le gouvernement en matière de consolidation des équilibres fondamentaux de l'économie.
"Ces acquis constituent un nouvel élan dans la voie à suivre pour desserrer l'étau de certaines contraintes qui empêchent encore l'économie marocaine d'emprunter le sentier d'une croissance durable et soutenue à même de résorber le chômage, de réduire la pauvreté et de favoriser la cohésion sociale", a-t-il dit. La progression du taux de croissance, a ajouté le ministre, s'explique par la croissance de près de 20 % du secteur primaire et de 3,2 % du PIB non agricole, notamment les secteurs du BTP (Bâtiment et travaux publics), de l'industrie manufacturière, du transport et du commerce, des télécommunications et du tourisme.
L'augmentation du taux de croissance du PIB est dû également à la croissance de la demande, soutenue par l'augmentation de la consommation et la reprise de l'investissement qui devrait progresser de 8 %, a précisé le ministre. Quant à l'épargne nationale, le ministre a indiqué qu'elle s'est établie à 26 % du PIB, grâce essentiellement à la progression des transferts des MRE, ajoutant que le taux d'inflation est resté maîtrisé à 1,2 % en 2003 contre 2,8 % en 2002. Ce taux reflète "une politique monétaire prudente et un ralentissement du taux de croissance des prix des produits alimentaires par rapport à l'année 2002", a expliqué le ministre.
S'agissant de la dette extérieure publique, elle s'est établie à 125,7 milliards DH à fin décembre 2003 contre 142,3 milliards une année auparavant, soit une baisse de 16,6 milliards DH. La dette intérieure s'est établie, quant à elle, à 211,6 milliards DH, contre 191,5 milliards l'année d'avant, enregistrant une progression d'environ 20,1 milliards DH.
Au volet des relations avec l'extérieur, M. Oualalou a précisé que l'année 2003 a enregistré un excédent du compte courant de la balance des paiements d'environ 3 % du PIB contre 4,1 % et 4,8 % enregistrés en 2002 et en 2001 respectivement.
jeudi 19 juillet 2007
REALISATIONS de l'économie marocaine en 2003
Catégorie : Economie du Maroc, la mise a niveau de l'économie du Maroc
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