mardi 31 juillet 2007

Définition de la Marketing

Market……….marché
MARKETING
Ing……………commercialisation

Depuis que le concept et le mot de marketing ont été inventés aux Etats-Unis dans les années trente, des dizaines, voire des centaines de définitions en ont été proposées. La plupart d’entre elles sont tendancieuses ou incomplètes ; après avoir en examiné et critiqué quelques-unes, on s’efforcera d’en donner une qui soit objective et synthétique.
1- Les définitions «péjoratives » :
Pendant longtemps, on a souvent confondu le marketing avec «les techniques agressives de vente » : présentation alléchante des produits, publicité tapageuse, promotion intensive, pression des valeurs sur les acheteurs potentiels, etc. Aujourd’hui encore, dans certains milieux intellectuels, on rencontre des gens qui manifestent une attitude condescendante, ironique ou carrément réprobatrice.
2- Les définitions «vertueuses »
A l’inverse des définitions «péjoratives», les définitions «vertueuses »,proposées notamment par les auteurs américains, mettent l’accent sur l’aspect socialement positif du Marketing, à savoir son orientation vers la satisfaction des consommateurs. C’est un professeur américain, THEODORE Levitt, qui a été le premier a proposé ce type de définitions. Pour lui, et pour la plupart des auteurs américains, le Marketing est avant tout une attitude mentale caractérisée par la primauté accordée aux consommateurs et par le souci d’offrir des satisfactions à leurs besoins, à leurs désirs :Selon KOTLER par exemple « le Marketing est une activité humaine orientée vers la satisfaction des besoins et des désirs au moyen de l’échange ».
Ces définitions «vertueuses »ont raison de mettre l’accent sur le concept de satisfaction des besoins du public qui est à la base même du marketing. Mais elles commettent l’erreur de présenter la satisfaction de ces besoins comme le but du marketing, alors qu’elle n’en est que le moyen essentiel : sans doute une entreprise ne peut-elle espérer vendre ses produits ou ses services, et par conséquent survivre et prospérer, que si elle offre des satisfactions à ses clients potentiels ; mais la plupart des entreprises n’étant pas philanthropiques et désintéressées, la satisfaction des besoins des consommateurs est rarement leur objectif ultime.

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