La progression des emplois, qui n’étaient que de 100 000 en 1967, n’a pas atténué les contrastes régionaux. La conurbation atlantique regroupe les deux tiers des unités de production et près de 70 p. 100 de l’emploi industriel. Le pôle casablancais, incluant Mohammedia et la couronne périurbaine, composée des petits centres industriels de Dar Bouazza, Bouskoura, Mediouna, Tit Mellil, Ain Harrouda, rassemble 62 p. 100 du total. Les autres foyers industriels paraissent, par contraste, de très faible poids. Seuls émergent Tanger, désormais deuxième ville industrielle (20 000 emplois), spécialisée dans le textile et la confection, et Fès (16 000 emplois). Safi (chimie), Meknès (agroalimentaire), Marrakech et Agadir (6 000 emplois) sont les autres foyers de quelque importance. Malgré les tentatives de déconcentration de l’appareil productif – trente-cinq zones industrielles crées, et instauration de dispositions juridiques et financières favorables aux provinces –, l’industrie échappe peu à l’emprise casablancaise. Guère plus de 10 p. 100 de la main-d’œuvre industrielle trouve un emploi dans les moyennes et petites villes. À l’exception des périphéries de Casablanca et de Rabat-Salé, n’apparaissent sur la carte que les petites constellations industrielles du Rharb, du Tadla, des Doukkala et du Souss.
jeudi 19 juillet 2007
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