jeudi 19 juillet 2007

L’industrie marocaine présente une structure sectorielle diversifiée

L’industrie marocaine présente une structure sectorielle assez diversifiée, mais déséquilibrée. Les entreprises productrices de biens de consommation finale, peu capitalistiques, utilisant une main-d’œuvre attachée à des postes de travail sans qualification, sont les plus nombreuses. Les industries agroalimentaires, celles du textile, de l’habillement et du cuir occupent plus de 60 p. 100 des actifs du secteur répertorié. Les industries agroalimentaires souffrent d’une trop grande dispersion, de déficits d’organisation et de gestion, de l’inadaptation des équipements et des infrastructures, à l’image de la pêche dont l’armement est dépassé. L’État a concentré ses efforts sur l’industrie sucrière. La construction d’une quinzaine de sucreries (7 dans le Rharb, 3 dans le Tadla) a permis de satisfaire la demande intérieure en sucre raffiné. Les industries du textile et de l’habillement emploient plus du tiers de la main-d’œuvre. Longtemps concentrée dans la zone Casablanca-Mohammedia, l’industrie textile (fils, tissus, etc.) a essaimé à Fès (usines intégrées de la Cofitex et de la Cotef), à Oued Zem et à Kasba Tadla où fonctionnent deux filatures de coton. Les ateliers de confection et de bonneterie, structurés ou informels, se sont multipliés dans un certain désordre. S’ils rencontrent de notables succès à l’exportation, encore que se dressent de multiples obstacles à la pénétration des marchés extérieurs, ces secteurs supportent de lourds handicaps: dépendance à l’égard de l’étranger, insuffisance de l’intégration industrielle, faible valeur ajoutée...

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