lundi 9 juillet 2007

.la structure concurrentielle du marché reste marquée par l’héritage de la « marocanisation »

outre les domaines traditionnellement interdis aux étrangers, tels les mines, l’acquisition de foncier agricole et l’accès à certaines professions( pharmaciens, architectes, experts comptables, etc…), l’économie marocaine est encore caractérisé par la présence dans de nombreux secteurs de monopoles publics ou privés. Cinq grandes holdings et leurs filiales se partagent le marché et ont des liens très étroits avec les grandes banques marocaines. Dans le secteur de l’agro-alimentaire, le tabac est un monopole public, l’industrie des corps gras est dominée par le groupe lessieur, la cosumar est leader du marché du sucre, la centrale laitière domine la filière lait, les brasseries du Maroc (secteurs des boissons), toutes filiales de la holding privée ONA. Dans le secteur des ciments, trois sociétés se partagent l’essentiel du marché. Dans le secteur des mines, l’OCP, entreprise public, exploite de façon monopolistique le secteur des phosphates, alors que l’ONA, via ses filiales, exploite plus de 50% des autres minerais. Par ailleurs, le Maroc au travers d’activité de façon monopolistique, notamment dans la construction et l’exploitation des autoroutes, l’exploitation des ports et des aéroports, l’agriculture ( à travers des organismes de mise en valeur agricole ou les établissements publics gérant les terres ), des transports ferroviaires ou aériens, d’énergie ou des mines.

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