Le regain de dynamisme que connaît actuellement le secteur des BTP ne s’accompagne pas d’un effort soutenu de formation de la part des professionnels. Les entreprises BTP contribuent à hauteur de 8% dans la taxe de formation professionnelle (TFP), mais n’en utilisent réellement que l’équivalent de 2%.
Avec plus de 310.000 emplois directs et un chiffre d’affaires annuel dépassant les 38 milliards de dirhams, l’activité représente 5% en moyenne au PIB et compte près de 10% de la population active urbaine.
Dans ce secteur, les entreprises s’organisent en fonction des projets ou des chantiers. En outre, l’activité n’est pas sédentaire et le nombre de saisonniers est important, ce qui ne favorise pas, selon les professionnels, une visibilité sur les actions de formation à entreprendre.
De même, de nombreuses entreprises BTP semblent peu conscientes de l’importance de l’amélioration continue des compétences de leur personnel, y compris le personnel dirigeant. Elles se mobilisent donc peu pour la formation continue.
Pour remédier à cette situation, la Fédération Nationale du bâtiment et des travaux publics (FNBTP) a lancé, l’année dernière (2003) , un programme de formation sectorielle en collaboration avec le programme MEDA.
Les entreprises éligibles (celles qui versent la TFP) bénéficient du système tires payant, dans le cadre des contrats spéciaux de formation (CSF). Elles n’ont à payer que l’équivalent de 20% du coût de formation.
Le reste est réservé directement par l’OFPPT à l’organisme de formation en vertu de la dernière réforme des CSF en 2002. A noter que celle-ci avait suscitée l’ire des opérateurs de formation qui montrent du doigt la lourdeur administrative et les longs délais de traitements des dossiers.
jeudi 19 juillet 2007
Les BTP ne seront pas épargnés
Catégorie : Economie du Maroc, la mise a niveau de l'économie du Maroc
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