vendredi 10 août 2007

faiblesses des PME

Des fragilités internes :
La première cause de fragilité tient à l’importance trop marquée de la personne du chef d’entreprise. Celui-ci ne délègue pas suffisamment ses pouvoirs et ne sait pas s’entourer de collaborateurs efficaces. Il a d’ailleurs beaucoup de difficultés à attirer du personnel qualifié, celui-ci préférant les grandes entreprises plus aptes à offrir des salaires motivants et des avantages sociaux. Ces difficultés se doublent d’un manque de fonds propres.
En effet, les investissements nécessaires à sa croissance sont difficilement supportables par un patrimoine personnel ou par de petites structures. Le recours à l’emprunt apparaît dans ses conditions comme une nécessité.
Cependant, les banques se montrent réticentes à prêter les fonds nécessaires à la réalisation du projet. L’endettement supporté par la PME serait démesuré par rapport à ses capitaux propres.
Le remboursement serait aléatoire ; les banques ne veulent pas assumer seules le risque.
 Des fragilités externes :
Les PME peuvent être en position de sous-traitantes. Elles se trouvent, de ce fait, en situation d’infériorité économique et dépendent de la grande entreprise tant pour les quantités à produire que pour les délais et la qualité des biens ou services.
De plus, la PME n’a fréquemment qu’une activité destinée à un marché unique : le déclin de celui-ci peut provoquer sa disparition
L’intérêt pour la PME, qui ne date pas d’aujourd’hui, se justifie d’autant plus aisément que les expériences de développement montrent l’apport de la PME dans le renforcement du tissu économique et social. Au Maroc, des études menées par la Banque mondiale, Ernest Young, ont abouti à la nécessité de valoriser et d’encourager ces types d’entreprises comme elles ont mis en évidence la carence des formules de financement, l’absence de savoir-faire managérial et le manque d’expérience, du moins pour une catégorie d’entrepreneurs susceptibles de favoriser l’essor de la PME sur le double plan local et national.

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