Développés dans les années 1970, dans la mouvance du mouvement écologiste, les produits «verts » ne sont plus désormais aux Etats Unis un marché de niche, destinés à un seul type de consommateur aux convictions politiques marquées et partisan d’un mois de vie marginal. Ils concernent aujourd’hui un marché de masse. Ce sont tous les consommateurs américains qui sont intéressés par le lien qui peut exister entre les produits qu’ils achètent, leur santé et celle de leur environnement. Les comportements d’achat évoluent mais toutes les classes d’âge sont impliquées dans cette évolution.
Enfin, ce ne sont plus seulement les produits de consommation courante qui affichent une étiquette écologique, mais également les services : c’est le cas de l’électricité et l’écotourisme et les biens de consommation durable (maison, ordinateur….).
Peut-on dire que l’on assiste aux états unis et dans d’autres pays au développement d’une conscience écologique ? Il est sûr que se développe une «biophilie » et que les écologistes ne sont plus des marginaux. La préoccupation des entreprises pour l’environnement devient un impératif économique aussi déterminant que le service à la clientèle ou la qualité du produit.
Mais, il ne suffit pas d’apposer une étiquette sur un paquet ou de bien ficeler un plan de production pour sortir un produit écologique. Certains organismes tentent de réglementer cette jungle des étiquettes et des certifications, ne serait ce que pour aider les entreprises à exporter vers des pays très sensibilisés aux impacts environnementaux.
L’organisation internationale de normalisation propose deux normes appartenant à la série ISO 14000, visant à aider l’industrie à améliorer tous les aspects de son rendement environnemental. L’adoption des normes 14000 pourrait aider les entreprises à exporter, puisque certains pays, comme l’Allemagne, exigent des normes environnementales très sévères sur leurs importations. 14001 prévoit des principes assez généraux. Avec la norme 14004, les directives se précisent et impliquent la participation d’audits extérieurs capables d’effectuer des tests crédibles.
Aussi sévères soient-ils, ces différents programmes de certification ne garantissent pas au consommateur que le produit qu’il achète n’a pas d’impact sur l’environnement, puisqu’ils jugent la manière de produire et non la marchandise en bout de chaîne.
Certains organismes qui ouvrent pour la protection de l’environnement garantissent à l’acheteur que les légumes qu’il achète proviennent d’une ferme n’utilisant ni engrais de synthèse, ni pesticides, favorisant la rotation des cultures et autres procédures biologiques.
Il s’agit pour l’entreprise de satisfaire les besoins et les désirs, les intérêts des marchés cibles et de satisfaire de façon la plus efficace que les concurrents tout en préservant et en améliorant le bien être des consommateurs. Certains produits souhaités par les individus sont cependant dangereux pour leurs bien être (tabacs, alcool,….) ou sont susceptibles de nuire à l’environnement (produits non biodégradables, emballages non récupérables).
Voici quelques types d’étiquettes afin de remédier relativement à cette nuisance tant pour le consommateur que pour l’environnement :
• Eco Logo est une étiquette contrôlée par le programme Choix environnemental d’environnement Canada et géré par l’organisme privé Terra choice. Ce type d’étiquette ne garantit pas que le produit n’a aucun impact sur l’environnement. Il indique seulement à l’acheteur qu’il est moins nocif que son voisin sans étiquette.
• Sans CFCO zone sûreté : Certains manufacturiers qui offrent sur le marché des climatiseurs d’automobile, des réfrigérateurs ont jugé bon de préciser qu’ils n’utilisaient plus cette substance nuisible à la couche d’ozone.
• Biodégradable : Les fabricants de lessive, de savon à vaisselle ou de sacs à ordure aiment à coller cette étiquette sur leurs emballages. Mais, si le consommateur averti se reporte aux recommandations d’Industrie Canada, il apprend que la biodégradation d’une manière nécessite une action écologique. Autrement dit, tout dépend de la manière dont l’acheteur va utiliser son produit et le jeter. La meilleure façon de choisir un produit selon sa capacité de se dégrader consiste à chercher sur l’étiquette le numéro de la méthode d’essai employée par le manufacturier. En mentionnant le numéro de l’expérience utilisé, le fabricant montre qu’il a pris la peine de connaître le degré de dégradabilité de son savon ou de sa lessive.
mercredi 8 août 2007
Marketing sur mesure :Produits verts
Catégorie : cours Marketing, Marketing
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