jeudi 19 juillet 2007

Les cultures vivrières sont dominées par les céréales

Les cultures vivrières sont dominées par les céréales qui occupent plus de 5 millions d’hectares. La production, vulnérable aux aléas climatiques, enregistre des variations brutales et amples et chuté à 20,5 millions de quintaux (Mq) et s’est redressée pour atteindre 79,4 Mq. Les céréales de printemps, autres que le maïs (4,3 Mq), n’ont pas réussi leur percée et n’occupent que des superficies restreintes: sorgho et riz, environ 21 000 hectares. Parmi les céréales d’hiver, l’orge, cultivée sur les marges défavorables du bour, occupe les plus grandes superficies (47 p.100). Le blé dur, adapté aux traditions culturales du monde paysan, cède la place au blé tendre. La progression de celui-ci tient aux progrès techniques (rationalisation des méthodes de culture, utilisation d’intrants, diffusion de nouvelles variétés) comme aux changements dans les habitudes de consommation que favorise le soutien des prix à la consommation de la «farine blanche». Le blé tendre est cultivé en association, sur les riches terres agricoles du Saïs, du Rharb et des plaines de la Chaouïa et des Doukkala. Les rendements sont plus élevés sur les terres irriguées, dépassant 25 quintaux à l’hectare contre 14 en moyenne. Les légumineuses (fèves, pois chiches, lentilles, etc.) cultivées sur les espaces les plus «traditionnels», soumis aux rigueurs climatiques, n’occupent qu’une superficie réduite (environ 500 000 ha) pour une production de 3,5 Mq.

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