lundi 9 juillet 2007

l’histoire du C.D.G :caisse de dêpot et de gestion

la caisse de dépôt et de gestion a été créée par le Dahir N° 1-59-074 du 1er chaabane 1378 correspondant au février 1959.
Elle est un établissement public doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Le législateur lui confie la mission de mobiliser les fonds d’épargne institutionnelle au service du développement du pays.
L’évolution récente de l’économie marocaine vers plus de libéralisation n’a pas fondamentalement changé la nature de la mission de la caisse, mais l’a incitée à réformer ses structures et son mode gestion pour devenir plus compétitif et plus proche des intérêts de ses clients.
La CDG dispose de trois atouts considérables pour réussir ce tournant stratégique :

Une situation financière saine.
Des frais de fonctionnement relativement réduits
Une image de sécurité sur les marchés financiers qui donne un grand crédit à ses nouveaux produits et à ses hommes.
Plus de quarante ans d’histoire

1956-1967, consolider la souveraineté

le Maroc indépendant depuis 1956, se dote des instruments économiques et financiers nécessaires à l’élargissement et la consolidation de sa souveraineté. La création par l’etat de la CDG, en 1959, s’inscrit dans cette perspective.

L’objectif majeur des pouvoirs publics jusqu’au milieu des années 60 vise la mobilisation de l’épargne au profit de l’investissement. Sont créées alors des institutions ayant pour mission de centraliser l’épargne, distribuer les crédits et dynamiser le marché financier.


1967-1972, le boum de l’industrie hôtelière
la dynamisation du marché financier se poursuit par la réforme de la bourse en 1967, la CDG en devenant un acteur actif par ses placements. En créant la SNI( Société Nationale d’Investissement), les pouvoirs publics se dotent d’un outil efficace d’orientation des investissements au profit de l’économie nationale.

Cette période est celle du choix du tourisme comme secteur prioritaire. La CDG s’implique activement dans cette nouvelle industrie par la création d’un nombre important d’unités hôtelières, notamment dans le nord par le biais de sa filiale Maroc-Tourist.

C’est à cette époque que le crédit Immobilier et Hôtelier (CIH), spécialiste dans le crédit à immobiliser et à la construction d’hôtels notamment, devient après sa restriction une filiale de la CDG.

1973-1982, la marocanisation

la marocanisation des industries et des services à partir de 1973 stimule l’initiative privée nationale et favorise plus particulièrement le développement de l’industrie.
L’état élargit en même temps la couverture sociale des salariés.
L’action de la CDG s’inscrit activement dans cette politique notamment dans les domaines suivants :
· Participation à la marocanisation de lafarge-Maroc, de la société marocaine des
Etablissements J.J carnaud et forges de basse Indre et de la CIFM.
· La gestion des unités hôtelières de la CDG est confiée au privé marocain et étranger.
· Lancement du programme d’aménagement des zones industrielles de
Sallé, Khémisset, Nador, Settat, Bouznika, Marrakech et Ben M’Sik.
· Création du RCAR (régime collectif d’allocation de retraite)

1983-1993, ajustement structurel

cette décennie est celle de l’ajustement structurel destiné à rétablir les grands équilibres économiques et financiers. En cette période d’austérité, la CDG poursuit une politique d’investissement dans trois secteurs prioritaires pour les pouvoirs publics :
· L’immobilier tourisme : la caisse aura achevé, au total, la construction de 21528
logements et mis en place une infrastructure hôtelière de 7222 lits (10% de la capacité nationale)
· Financement des infrastructures locales par le biais du FEC (fonds d’équipement
communal) et par des partenariats avec les collectivités locales.
· Aménagement de zones industrielles
· Dans le damaine de la prévoyance : création de nouveaux produits : retraite
complémentaire, retraite des avocats, retraite pour les commerçants et artisans (ad damane al hirafi)…

depuis 1993, privatisations & déréglementation

le nouveau économique et financier marqué par la libéralisation progressive de l’activité économique, les privatisations et la déréglementation des marchés financiers amène la CDG à élaborer et adopter, en 1996, un plan de développement stratégique qui se traduit, entre autres, par l’introduction des nouveaux métiers financiers et une approche de partenariat avec ses principaux clients.

Aucun commentaire: